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vendredi 23 mars 2018
Les attentats islamistes en France suivent inexorablement le même schéma : des individus radicalisés, ayant généralement un passé judiciaire, décident soudainement de passer à l’acte. Mais ce qui ressort surtout, c’est que ces hybrides, mi-racaille, mi-assassin jihadiste, sont "fichés S".
La police est chargée d’identifier les individus potentiellement dangereux. Elle fait bien son travail, car les terroristes avérés ont, au préalable, été identifiés. La justice est chargée de juger les individus qui enfreignent les lois. Entre le repérage (le rôle de la police) et le passage à l’acte (qui donne son rôle à la justice), il existe donc un espace flou. Les individus sont connus. La France sait qu’un jour ils vont certainement passer à l’acte, mais elle attend. Aujourd’hui, des gens sont morts à cause de cette zone de floue ; un policier et un gendarme grièvement blessés.
« A quoi cela sert-il de ficher les individus potentiellement dangereux si c’est pour attendre qu’ils passent à l’acte ? L’UNSA Police demande des réponses politiques claires, ainsi qu’un arsenal de mesures sécuritaires et judiciaires pour permettre à la police et à la justice de prévenir plus efficacement les inéluctables passages à l’acte. » -Philippe Capon, secrétaire général de l’UNSA Police